1919-12
Dès l’érection de la chapelle d’Etival (1414) celle-ci fut desservie par un «chapelain à charge d’âmes». Mais c’est seulement en 1623 qu’elle part, avec comme chapelain, Philibert Lesne, natif de Châtel de Joux. Ils étaient nommés à vie. Les uns signaient en effet, «Chapelain perpétuel de N-D. d’Estival, d’autres cependant signaient simplement chapelain ». Ils ont pour vivre les revenus « de terres concédées par la famille de Goussère », du blé et quelques carottes données par les habitants. Puis sous l’administration de Mr Humbert Courbet, natif de Clairvaux, de 1726 à 1737, il reçoit 100 livres comme traitement de la communauté de Ronchaux. Puis en 1743, nous trouvons une transaction ou contrat entre les habitants d’Etival et le sieur Claude-Denys Hugonnet, natif d’Ange, prêtre se présentant pour être vicaire d’Etival. En résumé : le sieur Hugonnet s’obblige de faire les fonctions de vicaire pendant 9 ans, au réciproque de quoi les habitants s’obligent à lui payer, chaque année, la somme de 144 livres, de lui donner du bois, du beurre, le bas casuel, et sous rétribution, 28 messes basses à la décharge des communautés d’Etival Ronchaux.
En 1780, après l’érection de la paroisse d’Etival, le dernier chapelain M. Roydor, qui vient d’y être nommé curé, optant pour la portion congrue, déclare avoir et céder comme bien de chapelle, les revenus de 7 pièces de terre sans charges et de 5 autres, compris le clos de la cure, avec charge de messes à célébrer. Tels étaient les moyens de subsistance des chapelains d’Etival.
1909-01
Philibert LESNE : prêtre chapelain perpétuel de la chapelle Notre Dame d’Etival 1630-1635.
Henry PIARD : prêtre chapelain à Etival 1635-1640.
Denys REGAUD : probablement neveu de M. Jean REGAUD, curé de Soucia, prêtre chapelain perpétuel 1640-1649
André GRAND dit FERNEZ : prêtre chapelain 1655-1666. Peut être fut-il chapelain des 1650, ou bien messire REGAUD le fut jusqu’en 1655.
Jean Claude BERREZ : prêtre chapelain vicaire perpétuel 1666-167A son départ, la chapellenie d’Etival fut vacante durant deux ans, durant la conquête de la Comté par Louis XIV.
1909-02
Henry MARESCHAL : natif de Fort du Plasne, il fut chapelain une première fois de 1678 à 1684, puis une seconde fois de 1695 à 1715. Dans l’intervalle, de 1684 à 1695, il dut y avoir d’abord une vacance de deux années, sur les registres en effet on ne trouve pour l’année 1685 qu’un acte de baptême signé VICHOT, prêtre de Moirans, de même pour l’année 1686, un acte de baptême également signé PATEL, prêtre.
André GRAND : natif des Crozets désert la chapelle de 1687 à 1691.
Joseph VERNIER : Prêtre vicaire de 1691 à 1694.
Messire GRAS : natif de Moirans, chapelain et vicaire perpétuel de 1715 à 1722. D’après un certificat de baptême qu’il à délivré, on constante qu’il fut curé de Cernon.
D GUYENET : prêtre vicaire du 21 juin 1722 à 1726. C’est sous son vicariat que commencèrent les premiers registres de mariages et registres mortuaires pour la chapelle d’Etival. Auparavant, ils étaient tous inscrits sur les registres paroissiaux de Soucia.
Humbert COURBET : natif de Clairvaux, prêtre vicaire du 11 novembre 1726 au 6 mai 1737. Il mourut à Etival.
Jean Alexis DEVAUX : chapelain et vicaire de mai 1737 à 1743.
Claude Denis HUGONNET : natif d’Auge près de Barézia, vicaire de 1743 à 1763 année de sa mort. M. HUGONNET mourut le 12 mars 1763 à l’age de 60 ans, son corps fut inhumé le 13 mars dans la chapelle d’Etival.
1909-03
Daniel RAYNAUD dit ROYDOR : né en 1736 à Salave (actuellement paroisse de Saint Laurent.) nommé vicaire chapelain d’Etival en 1763, il avait 27 ans. Il demeura vicaire chapelain jusqu’à l’érection de la chapelle en paroisse en 1780 puis fut ensuite curé d’Etival jusqu’en mai 1792.
Accéder au coin des curieux pour avoir plus de détails sur les personnages précédents.
1909-04
M.ROYDOR, ne devait jouir en paix de son nouveau titre que quelques années seulement. La révolution allait commencer allait commencer l’œuvre néfaste qu’elle poursuit toujours. Le 24 août 1790, Louis XVI, mal conseillé, avait apposé sa signature à la constitution civile du clergé. Un décret du 20 novembre prescrivait à tous les ecclésiastiques de prêter serment à l’issue de la grand’ messe. Le dimanche 23 janvier 1791, était le dernier terme pour la prestation de serment.
Dans cette occurrence, que fit M. ROYDOR ? La tradition locale est qu’il demeura prêtre fidèle de l’église romaine. Mais si le registre des délibérations municipales de l’époque où doit se trouver le procès verbal de prestation ou non prestation de serment, étant en lambeaux, ne peut nous éclairer sur ce point, nous avons deux autres documents qui établissent que hélas M. ROYDOR prêta le serment constitutionnel.
Dans des notes sur l’époque révolutionnaire à Soucia, laissées par M. Gaspard CHAPPUIS, alors vicaire de Soucia (mort en 1805 curé d’Etival), il est dit : « M. Delamarche, curé de Soucia est le seul curé des alentours qui ne prêta point le serment. » Et GILLET, procureur syndic de Saint Claude, « constate avec douleur que M. Roydor, curé d’Etival a prêté le serment de mauvaise grâce. » Aussi « M. Roydor ne fut pas déplacé à la première élection » dit encore M. CHAPPUIS
1909-05
Depuis le départ de M.Roydor premier et légitime curé d’Etival jusqu’a l’installation de M.Gaspard Chappuis premier curé concordataire c’est a dire de 1792 à 1803, deux prêtre assermentés schismatiques exercèrent.
Charles-François BONGUYOT se fixa à Etival le 7 juillet 1792
Le 13 janvier 1793 à la séance du conseil municipal où il justifie avoir de revenu en bien foncier, la somme de 37 livres dix sols. Quel est son origine et où exerça-t-il je ne saurais le dire, il est prêtre jureur assermenté en relation avec Moïse évêque constitutionnel du Jura. Son premier souci est de faire préparer un logement convenable, car dans l’inventaire des biens de l’église en 1790, la maison curiale avait été déclarée inhabitable et avoir besoin de réparations urgentes.
Le 7 septembre 1792 la municipalité d’Etival fut autorisée à faire rebâtir la maison curiale, l’adjudication en fut donnée ensuite de plans et devis pour la somme de 5325 fr à Philibert-Ignace Renaud d’Etival.
Cette cure élevée sur l’emplacement de l’ancienne de 95 ans, fut entièrement démolie en 1888 et remplacée par la maison curiale actuelle.
« L’an 1792 le 24 octobre en la maison commune d’Etival et en séance permanente du conseil général de lad’commune s’est présenté Charles Bonguyot curé d’Etival, lequel a prêté le serment requis par la loy du 14 aout de l’an courant et a signé . »
En novembre 1792 le citoyen Charles-François Bonguyot curé d’Etival est élu un des six notables de la commune.
Le 12 avril 1793 il prend part comme officier municipal à la délibération sur les suspects de la commune.
Dans sa délibération du 10 décembre 1793 le conseil municipal de la Crochère (Châtel- de-Joux) demande à l’administration supérieure à ce que la commune fut autorisée à se dismembrer de la paroisse de Clairvaux et se réunir à celle d’Etival sous le bon vouloir et consentement de l’évêque du Jura et du citoyen Bonguyot curé d’Etival. Pétition qui n’eut pas de suite.
Quoique prêtre constitutionnel M.Bonguyot ne voulut sans doute pas se conformer au décret du 9 novembre 1793 et renoncer à son sacerdoce, mais pour échapper à la persécution de Lejeune qui terrorisait le Jura, il se démit de ses titres de curé et d’officier public et gagna les solitudes du mont de l’Échine. En février 1794 il baptise un enfant d’Etival à la chapelle des Piards.
Sur un acte de baptême de 1821, il est précisé que M.Bonguyot est décédé à St-Claude.
Du commencement de l’année 1794 à juin 1796 la paroisse d’Etival comme bien d’autres demeura sans prêtre.
Néanmoins après les décrets du 3 ventose (21 février) et 11 prairial an III (30 mai 1795) quelques prêtres revenus d’exil y administrèrent tout au moins les baptêmes et assistèrent les mourants.
De mars a novembre 1795 on compte 7 baptêmes administrés par M.Perrodin natif d’Epy et vicaire de St-Lupicin qui se tenait caché dans une ferme des environs.
Un grand nombre de baptêmes furent administrés par M.Claude Grand natif d’Orgelet qui se cachait dans une propriété de sa famille aux Amarettes.
En juin 1796
M.Joseph Alexis COLIN est nommé curé d’Etival par l’évêque Moïse. Né à Moret en 1760 il a prêté le serment a la constitution civil le 26 mai 1791 à Septmoncel
A Etival il signe les baptêmes : Colin prêtre, et les bénédictions nuptiales : Colin prêtre administrateur. remarquable par sa stature colossale et sa renommée de grand chasseur, il avait peu de paroissiens à ses messes.
Au synode des 5 et 6 aout 1800 à Salins il est le seul curé de la montagne, choisi par l’évêque Moïse pour faire partie des 14 conseillers épiscopaux.
Il fait encore un baptême à Etival le 9 mars 1803.
Il devient curé-doyen de Clairvaux où il décède le 20 novembre 1815 à 55 ans.
1909-06
Si pendant 10 années de juillet 1792 à mars 1803, la paroisse d’Etival dut subir la présence de prêtres assermentés constitutionnels (Bonguyot et Colin) , après le concordat elle eut le bonheur de posséder trois pasteurs MM Chappuis, Maréchal, Chavériat.
M.CHAPPUIS Gaspard né en 1763 à Thoiria commune de Soucia, fils de cultivateur, formé par M. Junet Hugues-François qui fut pendant 44 ans curé de Soucia, il fit sa philosophie à Besançon sous M. Delamarche qui après 26 ans de professorat devait succéder à M. Junet .
M.Chappuis était vicaire de M.Delamarche quand éclata la révolution. A l’exemple de son curé il refusa de prêter le serment constitutionnel, ils durent prendre le chemin de l’exil et se fixèrent à la frontière Suisse vers Pontarlier et y demeurèrent jusqu’en novembre 1796 .
M.Chappuis rentra en premier accompagné de trois prêtres d’Orgelet, les habitants leurs demandèrent de venir au milieux d’eux ce qui occasionna la grande perquisition des cinq gendarmes de Clairvaux qui dura la nuit entière. Il échappa à cette perquisition et pu avec son curé qui l’avait rejoint,célébrer la messe à Soucia le premier dimanche de l’avant 1796
Ils se fixèrent à Soucia et les paroissiens éloignés devaient se déplacer pour recevoir les sacrements. Mais le 17 fructidor (3 septembre 1797) ils durent reprendre le chemin de l’exil.
De retour d’exil M.Chappuis demeura et exerça son ministère à Thoiria. C’est en juin 1802 après l’installation de M.Roydor à Soucia qu’il vint prendre possession de la cure d’Etival.
Il s’occupa de la restauration de l’église et de la cure, il fit prendre aux commune une délibération à ce sujet, mais il n’y eut que quelques réparations urgentes et des replâtrages. Son ministère fut de courte durée, il mourut le 16 aout 1805 à midi à l’âge de 42 ans . Enterré le lendemain dans le cimetière d’Etival. Sur sa tombe est précisé « Deuxième curé d’Etival ».
1909-07
D’aout 1805 à mai 1806 la paroisse fut administrée par :
M.Claude GRAND curé des Crozets, né le 11-11-1727 à Orgelet, il était curé de St-Laurent au moment où éclata la révolution, il se montra tout d’abord un chaud partisan de la révolution , il avait des « Lettres de civisme », mais quand il vit qu’au nom de la liberté pour laquelle il était prêt à lutter, on travaillait à la destruction de la religion qu’il aimait avant tout, il se rétracta du serment qu’il avait prêté à la constitution.
» Le 21 brumaire an III se présente au conseil municipal de Ronchaux le citoyen Claude Grand cydevant ministre du culte catholique à Belair dit Saint-Laurent, domicilié pour le présent aux Amarettes commune dud’Ronchaux, pour en conformité des lois de la république, déclarer qu’il est âgé de 67 ans, taille environ 5 pieds 3 pouces, avec peu de cheveux, portant perruque, visage un peu allongé, yeux gris … de tout quoi il avait demandé l’enregistrement … «
Il avait fixé sa résidence aux Amarettes dans une propriété de sa famille, c’est là qu’il exerçait son ministère.
Le 26 prairial an III (14 juin 1795) il se présente aux Crozets et y demande a exercer son ministère du culte catholique, demande exaucée. Le 13 fructidor an III (30 aout 1795) il fait la même demande à Soucia. « M.Grand administrait en qualité de missionnaire revêtu de pouvoirs extraordinaires ». Mais il était surveillé et menacé par les partisans de la révolution : Délibération du conseil municipal de Ronchaux le 12 fructidor an III (29 aout 1795) » qui voit avec regret que les prêtres non sermenté ou qui ont rétracté leur semand sème le trouble et les divisions dans la commune notamment le nommé Claude Grand résidant aux Amarettes avec les fonctions de son ministère… notamment le dit jour environ les cinq heures du matin a célébré la maisse dans la maison de Claude Alexandre Nicolle où il six était un rassemblemand… et depuis la rèsidance du dit Grand aux Amarettes il nat existé que dés troubles et desdivisions dans la commune et même dans les familles, l’époux avec l’épouse, le père avec le fils, la mère d’avec sa fille de sorte que tous les partisans de cête apotre de lanarchie ne veule plus de soumition et d’obéissance au loi…c’est pourquoi le conseil a décidé le présent procès verbal pour aitre envoyer au citoyen administrateur du directoir du district afin qu’il sampresse à faire éloigner le dit Grand et qu’il soit condanné à lamande et aux painesz statuée par la loi.. »
Il continua son ministère, on compte plus de 40 baptêmes pour la paroisse d’Etival administrés par ce prêtre de 1795 à 1802.
En 1800 il administre publiquement aux Crozets et réside toujours aux Amarettes où il fait élever une petite chapelle en bois.
Cette chapelle fut amenée d’une pièce aux Ronchaux vers 1830 ou 31, on la voyait encore en 1848, c’est là que les habitants des Ronchaux faisaient les prières du carême et du mois de Marie.
En 1803 il est nommé desservant des Crozets , il meurt le 18-9-1816 dans sa maison des Amarettes à 89 ans, il est enterré aux Crozets.
1909-08
Claude François Désiré MARÉCHAL né en 1754 à Orgelet est le troisième curé d’Etival prêtre à l’oratoire de Vendôme jusqu’en 1806. De mai 1806 à octobre 1807 il fut curé d’Etival, il organisa la fabrique et remis en ordre le registre des baptêmes négligé durant la période révolutionnaire.
Suit son installation de directeur d’école à Orgelet, l’histoire du calice de Saint-François de Salle qu’il aurait reçu des Nicod de Ronchaux pour sa fonction de précepteur et qui serait dans le trésor de la cathédrale de Saint-Claude.
Voir copie dans le coin des curieux.
Antoine François CHAVÉRIAT né le 31-10-1764 à Moirans est le quatrième curé d’Etival.
Arrêté et emprisonné à Moirans lors de la révolution son frère assure son évasion en réalisant une brèche dans le mur et en organisant sa fuite vers Genève
1909-09
Il prend ses fonctions à Etival en décembre 1807, il continu la remise en ordre des registres de la paroisse et surtout la restauration de la vieille église.
En 1811 les communes d’Etival et Ronchaux délibèrent pour la réfection de l’église. Un devis est établi par l’architecte Gabiot de Lons-le-Saunier dont le montant s’élève à 11.,587Fr reste sans suite.
En 1820 nouvelle délibération, nouveaux plans, nouveaux retards… M.Chavériat après 15 ans de dévouement quitte Etival en janvier 1822.
Jusqu’en Décembre 1823 la paroisse resta sans curé, M.Jeannin curé des Crozets et M.Perret curé de Prénovel assurèrent l’interim.
1909-10
M.CLERC né vers 1765 à La Tour de Dramelay vers Arinthod ,5ème Curé d’Etival de 1823 à 1826. (Mort en 1844 à La Tour de Dramelay)
Sous son administration commencèrent les travaux de construction de l’église actuelle.
Après plusieurs devis et de longs retards sur un plan de l’architecte Dalloz de St-Claude, l’adjudication fut donnée par procès-verbal du 20 septembre 1825, approuvé le 27 octobre à : Claude Antoine Frédéric Benoit de Saint-Claude et Louis Simon Dronier de Moirans associés, moyennant la somme de 24.200 fr leur caution fut le Sieur François Joseph Piard de La Crochère ,Châtel de Joux .
« Le24 mai 1826 jour de Pentecôte, après vêpres et par délégation du vicaire général, je soussigné Clerc, curé d’Etival, au milieu de la foule des fidèles venus en procession de l’église au lieu où doit s’élever la nouvelle, ai fait la bénédiction de la première pierre »
M Claude François BENOIT-GONIN né en 1793 à Lajoux Commune de Mijoux sera curé d’Etival de Novembre 1826 à juin 1839.
Sous son administration fut terminée la construction de l’église, consacrée le 12 aout 1829 par Mgr Antoine-Jacques de Chamon évêque de St-Claude, le 13 aout le vicaire général l’abbée de Ferroul-Montgaillard baptise les deux cloches. La plus grosse eu pour parrain M.Sylvain Alexis Buffet avocat et pour marraine Mme Charlotte Gabrielle de Saint-Vandelin épouse de feu M de Ronchaux. L’autre cloche eu pour parrain M.Louis François de Saint-Vandelin de Ronchaux et pour marraine Melle Sophie Xavière Buffet. Ces deux cloches sorties des ateliers de M.Joseph Frère-Jean de Lyon pèsent 2.018kilos et ont coûté 6.717fr. Le maitre autel exécuté et mis en place par M.Félix Boudon propriétaire de la carrière et scierie de Cüelant commune de Chassal a couté 2.400Fr. Les deux autels collatéraux, le grand Christ et la chaire furent exécutés par M.Rolland Forestier sculpteur de Lons-le-Saunier pour 2.200Fr (Placés et bénis en 1835).
En 1832 il établi la confrérie du St Rosaire et en 1836 la conférence des femmes et filles.
1909-11
M.Claude Joseph Frédéric WAILLE né le 28 mai 1801 à Saint-Lupicin, 7em curé d’Etival 1839 a 1846 date de sa mort , durant ces années il établit : 1840 La fraternité du Saint-Scapulaire du Mont-Carmel et les quarante heures. 1842 la congrégation des enfants de Marie et la congrégation des hommes. 1844 rétablissement de la confrérie du très Saint Sacrement. Il fut donné la première grande mission de 15 jours avec prédications par Mrs Martin, Gréa, Faivre. Le jour de clôture eut lieu la bénédiction des deux croix l’une placée devant l’église, l’autre sur le monticule des fourches près de la vye du mousti à Ronchaux .
Toutes deux sont encore aux mêmes lieux et places.
M.Jean Etienne BOUVIER né le 26 décembre 1796 à Saint-Laurent la Roche, 8em curé d’Etival 1846 à 1848
1909-12
M.Anatoile Silvien VUILLIN né le 10 février 1808 à Montigny les Arsures, 9em curé d’Etival de 1848 à 1879 . Il établit en 1854 l’association du S.C de Jésus. 1860 l’érection du chemin de croix de la chapelle de Châtel de Joux.
M.François Ernest BLANCHON né le 22 avril 1848 à Moret 10em curé d’Etival de 1879 à 1896. Suite à la grande mission de 1889 les deux vitraux des nefs collatérales furent mis en place et en 1888 fut bâtie la nouvelle cure.
M.Paul Joseph Edmond BURLET né le 19 janvier 1858 à Pont de Poitte 11em curé d’Etival du 1 juillet 1896 (auteur de cette monographie)
1910-01
Prêtres natifs de la paroisse.
Philibert Lesne natif de Châtel de Joux chapelain d’Etival de 1623 à 1635
jean Claude Berrez natif d’Etival chapelain perpétuel d’Etival de 1666 à 1675
Célestin Bunod fils d’ Emmanuel des Ronchaux, abbé . En descendant les escaliers de pierrre de la maison , il glissa et se brisa la colonne vertébrale, il est inhumé à Orgelet.
Pierre Athanase Girard-Claudon né en 1799, fils de Jean-Louis dit simplement Girard de Ronchaux. Curé à St-Christophe , Buvilly, aumônier jusqu’à sa mort en 1877du couvent d’Arbois (48 ans)
Jean Célestin Girard-Claudon 1802-1870, fils de Marie François Girard-Claudon dit simplement Girard de Ronchaux. Vicaire d’Aronas, curé de Dompierre sur Mont de 1837 à 1870, il revint pour mourir dans la maison paternel des Ronchaux le 15-11-1870.
1910-02
Jean Félix Bunod 1811-1882 fils d’Emmanuel Bunod des Ronchaux vicaire à Longchaumois curé de Lavans-les-St-Claude puis de Saint-Hymetière où il décède en 1882. Le vitrail représentant Saint-Jean au cœur de l’église d’Etival est un don de l’abbé Jean-Félix Bunod.
(nota des rédacteurs : La pierre tombale de l’abbé Bunod est sous le porche d’entrée de l’église de saint-Hymetière.) Voir sa tombe à St-Hymetière et le vitrail d’Etival.
Charles Félix Bunod 1849-1905 fils de Louis Théodule Bunod des Ronchaux, vicaire à Salins, curé de Censeau, Courlaoux, la Chaux des Crostenay, son corps repose au pied de la grande Croix du cimetière d’Etival.
Eugène Ferdinand Bunod 1851-… fils de Louis Théodule Bunod des Ronchaux, vicaire à Orgelet puis à Commenailles, Curé de Bois d’Amont puis de L’Abbaye en Grandvaux depuis 1896.
Jules Omer Piard 1846-… fils de Louis Honoré Piard des Ronchaux, professeur au séminaire de Nozeroy 34 ans, puis chanoine de la cathédrale et directeur diocésain.
Jules Louis Joseph Berrez 1874-… Fils de Jules Sylvain Berrez d’Etival, vicaire aux Rousses, curé de Bourcia puis de Prémanon.
Jean Emmanuel Louis Girard 1874-… Fils de Jules Girard d’Etival, vicaire à Arinthod, curé de Choux.
1910-03
Joseph Désiré Bauduret 1859-… Fils de Jean Séraphin Bauduret fromager des Ronchaux, curé de Lus la Croix Haute puis de Cinquétral.
Denys Ernest Greffier 1867-… Fils de Jean Albin Greffier garde-forestier des Ronchaux, vicaire des Bouchoux puis de St-Laurent, curé de Crissey puis de Mijoux.
Joseph Albin Greffier 1869-… frère du précédent vicaire de St-Amour, curé de Saisenay puis de Vaux-les-Molinges, actuellement à Nognat
Joseph Marie Henri Greffier 1872-… Frère des précédents, Missionnaire depuis 1895 en Sénégambie (Afrique) ( Un quatrième frère né à Crotenay est également missionnaire)
Religieux
Jean Baptiste Bunod 1824-1848 Fils de Joseph Alexis Bunod instituteur et maire des Ronchaux Frère de Marie.
Jean Séraphin Devaux 1828-… Fils de Félix Devaux des Ronchaux Frère de Marie à l’école d’agriculture de Martigny (Suisse).
Jean Baptiste Perrin 1833-1896 Fils de Pierre Alexis Perrin d’Etival Frère de Marie à l’école de St-Remy.
Charles Auguste Berrez 1851-… Fils de François Xavier Berrez d’Etival frère de Marie à Besançon, St-Remy, Morez, Besançon, actuellement à Martigny (Suisse)
1910-04
Marie Lucie Cassabois 1829- ?, fille de Hacinthe Cassabois des Ronchaux . Sœur de St-Donat enseignante à Tournon (Indre).
Marie Anastasie Devaux 1829-… Fille de Jean Etienne Devaux des Ronchaux. Sœur du Saint-Sacrement à Bourgoin-Jallieu
Marie Louise Cassabois 1824-… Fille d’ Ambroise Cassabois des Ronchaux Couvent des filles de Marie à Arbois.
Marie Constance Cassabois 1835 -… Fille d’Ambroise Cassabois des Ronchaux Couvent des filles de Marie à Arbois.
Marie Zéphire Bunod 1835-… fille de Joseph Alexis Bunod maire des Ronchaux Couvent des filles de Marie à Arbois.
Marie Caroline Bouvier 1824-… fille de Cyrille Bouvier d’Etival institutrice, sœur de la visitation à Gex.
Marie Hermine Girard 1835-…fille d’ Alexandre Girard des Ronchaux. Sœur Marie-Colombe Dominicaine à Etrepagny (Eure)
Marie Zoé Piard 1858-… Fille de Jean François Régis Piard d’Etival . Sœur Eugène du Saint nom de Jésus, garde malade à Hirson (Aisne) en Belgique à Morez à St-Claude .
Marie Louise Eugénie Guillon 1870-… Fille d’Adolphe Guillon d’Etival . Sœur hospitalière de la Charité à Lyon.
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